dimanche 6 décembre 2015

Safari Photos à la voile, au Zimbabwe, sur le lac Kariba

 

La seule fois de ma vie où j’ai gagné à un jeu Concours !

 
En décembre 1996  comme tous les ans je déambule dans les allées du salon nautique. Devant le stand Profurl je vois une pancarte annonçant un grand concours avec pour 1er prix un safari photo au Zimbabwe.
 
http://www.profurl.com/
 
Je prends à tout hasard un bulletin de participation, le rempli avec soin et le met dans l’urne.

Fin du chapitre, je continue ma visite et n’y pense plus…

Courant janvier, ma femme reçoit un appel de la société Profurl qui lui annonce que nous avons gagné le 1er prix du concours : un sail safari au Zimbabwe, ma femme répond qu’il n’en est pas question et raccroche !

Elle me fait part de l’appelle et du coup, je reprends contact avec la société Profurl et je fais connaissance avec Madame Clauzin, PDG de la société.

L’organisation ne sera pas simple, voir même très compliquée pour Profurl car l’agence de voyage qui devait organiser le safari se désiste et Mme Clauzin et nous-mêmes devons nous débrouiller pour y parvenir…

Qu’importe Profurl tient ses engagements et tout s’organise (chacun y mettant un peu du sien)


 
 
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Le sail Safari est un safari photo sur des catamarans à voile Tiki  James Wharram.
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Le principe est que l’approche silencieuse des animaux par l’eau est très facile et permet de s’approcher près sans trop les gêner ou les effrayer.

Le safari a lieu sur le Lac Kariba qui est une retenue artificielle hydroélectrique sur le fleuve Zambèze.

Il est entre la Zambie et le Zimbabwe, il fait 220 x 40 Km pour une surface de 5400 Km2, de quoi naviguer...

 

Le safari se fait en 97 peu avant la « réforme agraire » qui chasse les grands fermiers (blancs) du pays.

Sail safari est alors une petite structure touristique qui gère quelques catamarans et organise des safaris à voile. Un bateau mère accompagne les bateaux des touristes. Le skipper (Chris) et sa compagne (Elisabeth) sont Anglais, 2 membres d’équipage locaux nous accompagnent également (Paul et Lovemore)

Il semble que le concept existe toujours.

J'avais pris quelques notes durant le voyage et je les ai restitué en revenant de ce beau voyage pour les présenter sur le stand Profurl lors du salon 97. les voici (avec des commentaires 18 ans après)
et quelques photos scannées.
Le voyage avait vraiment mal commencé pour moi car le traitement anti Paludéens (Lariam) m'avait rendu malade et j'étais incapable de manger quoi que ce soit...
 

 

COMPTE RENDU DE VOYAGE

 

1) Le voyage
 
Ca y est c'est le grand départ vers l'Afrique et la grande aventure!

La porte de la maison est fermée à 11H30 et les sacs à dos sur le dos (évidemment!) direction la gare, le train, le RER, et enfin l'aéroport, il est 14H et  on peut se restaurer d'un merveilleux sandwich jambon et d'une tarte au pomme.

Isa l'apprécie moi je la dégluti ! Direction les toilettes de l'aéroport ou je contemple le fond des WC  d'un air de dire attend ça vient, et il est venu, le policier pour me déloger: alerte à la bombe, on évacue, mais moi c'est ce que j'essaie de faire !

Bref, l'avion est en retard, ils doivent le changer, British Airways nous prie de bien vouloir l'excuser et nous offre la classe affaire, Isa a bien mangé...

Atterrissage à Gatwick, on monte dans un shuttle en panne, on attend 10 mn on change de navette, on attend il part enfin.

On trouve le comptoir d'air Zimbabwe tout à fait par hasard (écrit en petit sur un grand panneau derrière un comptoir) et miracle : les billets sont là.

 On vérifie les destinations et les N° de vols ça colle (pas tant que cela eh Banane! mais on verra plus tard).

Prenez la file d'attente la plus courte (en mètre), se sera la plus longue (en heure)! la loi se vérifie, supplément de poids pour les personnes devant et on essaie de trouver quelqu'un qui peut les prendre et qui passe devant et qui palabre et que le réceptionniste, il monte voir parce que c'est un transit et que ça discute et que toute le monde attend et qu'il n'y avait qu'eux devant et que le monsieur il veut pas prendre mon sac et parce qu'il a une armature rigide et qui faut que j'attend avec mon sac au milieu du hall et que le bagagiste y vient pas et que c'est l'heure de la pause et que le monsieur y prend quand même mon sac.. .ouf!
L'examen anglais est réussi, quelle victoire!
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Là on n'a pas fait de photo...

Boeing 767 Air Zimbabwe nous réserve des surprises agréables (ce n’est pas parce que c'est gratos!) On mange bien (je parle d'Isa parce que moi c'est toujours niet !) on dort très mal (dans un siège prévu pour les nains comme tout avion moderne qui se respecte)

Globalement c'est pas mal sauf le film qui était vraiment nul.

Atterrissage à Harare, la douane est passé au trot (ça va?, ben ça va, eh ben au revoir...)

4 heures d'attente dans un terminal "domestic" que nous avons eu du mal à trouver (pas doué), on change quelques dollars en dollars (US en ZIM) on s'apercevra plus tard que les $US ne servent à rien au ZIM qui possède une monnaie "relativement stable". (à l'époque!)

On constate au passage la performance du service de nettoyage (1 qui fait doucement, 1 qui regarde et conseille et un qui commande, a mon avis c'est le chef) blague à part, les locaux administratifs sont très corrects (on s'attendait à tout autre chose)

On reprend l'avion (British Aerospace) pour Kariba ou un charmant hôtesse de l'air (il n'y a pas de faute là!) s'occupe de nous.

Isa a bien mangé.

On atterrit a Kariba et récupérons nos sacs, enfin Isa parce que moi, je cours après l'avion qui repart et fouille dans la soute pour retrouver enfin le fameux sac (avec  un type qui m'accompagne, regarde l'étiquette et me dit "c'est une mistake" alors tout va bien!)

On s'installe dehors et on attend Sails Safari qui doit venir nous chercher, et on attend....

Un local nous demande qu'est-ce qu'on attend?

Ben, Sail Safari!

Attend je vais les contacter pour voir!

Le type reviens et nous dit qu'il ne savait pas qu'il devait nous chercher mais qu'il arrive et il nous demande même pas de Bakchich en fait il était juste sympa! Mais nous un rien stressé (souvenirs del péru!)
Ce sera d'ailleurs une constante: l'accueil et la sympathie des Zimbabwéens.

On monte dans un break japonais et on fait la connaissance de Christian, anglais pur souche qui sera notre guide.
On a failli écraser un Babouin

2) Safari

On arrive enfin à l'hôtel que nous comparons très vite à une pompe à fric : on paie tout le temps!

L'hotel est composé de petits bungalows sympas
Je suis totalement H.S et téléphone a un toubib local, il ne peut venir que le lendemain à 8H30 juste avant le départ.

Petit dodo l'après midi, le soir l'entrecôte reste dans l'assiette et seul un petit bol de riz franchit le barrage (mais alors Isa bonjour!, un GOINFRE!).
Le message ne laisse pas de doute, c'est l'Afrique

Le lendemain matin on attend vainement le toubib (ou il n'avait pas envie de venir, ou on s'est pas bien compris. Vu mon niveau en Anglais, cochez la case N°2), je me gave de force et on fait le Briefing avant le départ ce qui est l'occasion de faire connaissance avec nos compagnons de route: un bateau de sud Africain SA (Papa juge avec sa femme, sa fille avocat et le beau fils médecin) un bateau de Zimbabwéen (papa chef d'entreprises, sa femme, son fils et sa fille) le mother boat avec Christian (le G.O) sa copine Elisabeth, et l'équipage composé de Paul et Lovemore, 2 locaux pur souche, Bref que du beau monde!. La petite barrière de la langue a freiné les contacts (nous étions les seuls non anglophones)  mais globalement le climat était excellent.

 
Les catas nous attendent sagement alignés


Après une rapide explication sur le mode d'emploi des bateaux (très simple au demeurant) c'est le départ!

Nous ne sommes que deux et Chris décide de venir avec nous, dans la pub il était dit short et tee-shirt dont acte!

Les prévisions sont moyennes, nous naviguons sous GV seules

La flotte se dispersera vite sous le coup de vent
 

Seulement le vent souffle à 5,6 Beaufort et la "mer" est courte et désordonnée.

Les SA n'arrivent pas à hisser correctement la voile et pour le près ce n’est pas terrible.

Nous faisons demi tour et Chris se transborde à la nage sur l'autre bateau, on se retrouve seul...

Le vent forci, la mer se creuse, les ennuis commencent...

Lors d'un virement le vent arrache un capot de cabine, le vent nous portait sur la cote d'une île plus des problèmes de manœuvrabilité (1 heure de pratique) un temps de réaction long (dans le même temps, le bout d'enrouleur était sorti du taquet et le foc s'était entièrement déroulé...) et adieu capot, je t'aimais bien.
En fait Christian nous avait demandé de rester assis sur les capots mais le foc s'ayant fait la malle j'ai du me lever en catastrophe et le capot s'est arraché immédiatement sous la force du vent!
 
Pendant 5 heures on se fait tabasser, le vent, les embruns et les vagues qui balaient le pont nous transforment en serpillières et en glaçons, le cata commence à se démantibuler (il est assemblé par des sangles  qui se sont détendues pendant la traversée).
Impressionnant mais sans risque (nous le savons maintenant!)

On arrive enfin dans une baie ou la houle se calme, ou on entame la décongélation et ou on s'aperçoit qu'Isa est cramée par le soleil au niveau des jambes. L’eus-tu cru? Départ tout blanc, traversé mode congélation, arrivée polychrome!
La fin de la croisière était en pantalon pour Isa
 
On distingue le placard rouge sur les jambes...

On s'échoue sur la rive, on se décrispe, les AS sont complètement distroyes (it was freesee!) bref un bon repas là dessus les pieds sous la table (midi et soir c'est mother qui prépare!) miracle, je mange! Le crew mother boat mange avec nous c'est Les Vacances!!

Tous les soirs, on plante les étraves sur la rives


On monte la moustiquaire (avec trou allant de 0.1mm à 1 mètre carré dans le puits moteur!) un peu symbolique quoi!

Configuration nocturne

Dodo dans la cabine bâbord pour la première nuit. L'espace vital nous manque un peu  et le coude à coude est rude.

Les hippos sont vraiment bruyants, à la lisière des arbres un lion rugit...

Ca a du coffre ces petites bêtes là.
Avec du recul, on peut l'avouer, on s'est planqué dans la cabine quand le lion a rugit juste à coté du campement!
Nos compagnons ont bien rit quand on leur a raconté notre rapatriement dans la coque: de mémoire de Zim, ils n'ont jamais vu un lion monter sur un bateau.
 
Le lendemain (jeudi) debout 6H petit déjeuner et vaisselle rapide et en route!

des paysages et une lumière incroyables
La sortie de la baie se fait comme l'entrée, en gymkhana entre les arbres "fossilisés" le lac résultant de la construction d'un barrage, la végétation a été submergée et de très nombreux arbres dépassent de l'eau (ou a fleur, c'est plus marrant), le jeu consiste à les éviter.

 
Zig Zag entre les arbres pétrifiés

Sur le bateau des AF c'est papa qui conduit et il regarde bien les troncs au niveau de l'eau mais pas les branches en hauteur...

La route était parfois un peu compliquée a trouver...
Crack boum, le mât rencontre les branches, tout ça tombe sur le pont et une grosse branche qui ne casse pas se coince (on se demande comment) entre le mat  et l'étai. Bilan 1/2 heures pour se dégager.

La matinée se déroule ensuite tranquillement et on s'échoue sur la rive a midi pour le repas (œufs + bacon) pour descendre on met les pieds dans l'eau comme recommandé dans tout bon (et même mauvais) bouquin traitant des risques en Afrique (bilharziose, sangsue, filaire et j'en passe).
 
Monter sur le cata en 2 temps: 1er temps, je mets le pied

2 ième temps: je pousse, surtout pas les pieds dans l'eau!
 
Le repas fini, on repart et les AF s'échouent sur un Haut fond (quand ce n’est pas en haut c'est en bas).
 
là c'est trop près des hauts fonds

On tire des bords dans une baie au raz de la berge ce qui nous donne l'occasion d'observer des buffles, zèbres, éléphants, impalas, Bref le safari photo quoi!

A la barre en mode anti UV
Termitière



Le soir s'approche et on s'enfonce dans une baie en zigzaguant entre les troncs d'une forêt fantôme.

 

Beaucoup de bateau se trouve dans les environs, on s'échoue on s'aventure dans la savane pas trop loin (cause trouillomètre)!
 
Les couchers de soleil vont nous enchanter tous les soirs

Après le repas avec les G.O. dodo dans le cockpit car c'est quand même beaucoup plus spacieux.

 
 
 

Au lit!
 


 
Les crocos, les Hippos, les buffles n'ont toujours aucun respect pour notre sommeil.


La traversée du lendemain matin est un peu terne, le vent brille par son absence et la risée japonaise se lève afin d'arriver à l'heure sur une île pour le repas du midi (on ne fait que bouffer dans cette histoire!) Il est à noter quand même que j'ai gratté le bateau mother (à la voile s’entend parce qu’au moteur, aucun intérêt !).

 
Concentré pour la régate contre le mother boat

A midi je n’ai pas mis les pieds dans l'eau, je ne sais pas pourquoi, c'est vraiment bizarre (ziose,) heureusement on s'est rattrapé avec une bonne assiette de crudités lavés façon lac, il fallait faire passer le pâté de foie de l'avant veille  qui avait du avoir un peu chaud...

 
 
 
 
La croisière, côté cuisine!

Après un coup de risée de super (carburant) on a pu constater qu'il n'y avait pas de croco vers le milieu du lac la méthode est simple: immersion de toute ou partie du corps avec enduction de savon préalable (c'est ça qui a du les faire fuir)

 
Le soir arrive et les coques raclent le fond d'une baie non loin de 4 monocoques (dériveur intégrale).
Le soir

C'est

Magique!


Un buffle nous regarde d'une petite île avec un air, on croirait qu'on lui doit vraiment beaucoup d'argent!
 
 

C'est un buffle, là-bas?
Tu veux ma photo?

La nuit est tranquille et comme c'est samedi, on se lève à 6h15

Un petit coup de bateau avec du vent, ça trace, c'est sympa on s'échoue devant une pancarte, c'est un musée.

Les trajets se transformaient souvent en régate

 
 
 
La mine de nos compagnons de voyage nous incite à croire que la visite et les explications étaient vraiment très intéressantes, seulement, on a rien compris alors, on a mis 3$US pour que le musée vive et on est reparti au bateau pour manger (il est 11 H aucune importance, Isa a toujours faim)
Sur la route du musée

On  trouve des choses bizarres

Le musée

On repart avec un bon vent et là commence le safari: petit vent de grand largue, on borde pour freiner la vitesse et on glisse a quelques mètres de la berge et a portée d'appareil (sans télé) d'une incroyable quantité d'animaux: zèbres, buffles, Impalas, Waterbuck, phacochères, babouins, éléphants, hippos mais vraiment en quantité industrielle.

 


Seul le bruit du moteur des AF vient troubler le silence (il faut toujours qu'ils se fassent remarquer!) mais ça n'a pas l'air de faire peur aux animaux a priori bien habitués à la présence de l'homo-sapiens.

 


Après une bonne heure de sarafi, on repart  au bon plein pour passer entre les îles plouf! Plus de vent.

C'est cool la voile sans vent

Un coup de bourrin pour s'éloigner de la rive et on se fait un coup de douche au seau (en vérifiant au préalable s'il n'y a pas de croco dans le sot.

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Les AF sont très loin derrière et n'auront pas le temps de se laver.

La recherche d'un havre d'échouage est un peu laborieuse, après 2 ou 3 plantages au milieu de l'eau (haut fond) dégagés à coup de gaffe et de moteur rugissant le bateau maman trouve enfin un endroit convenable.


Le grand dilemme qui se posait était pourquoi d'habitude, ils descendent pour pousser quand ils s'échouent et pas là?
Eh oui je suis sûr que vous avez déjà la réponse: les crocos !

Le croco est un voisin de palier très sympa, il est très discret, un petit museau qui émerge de temps en temps pour respirer, c'est tout. De plus il est très patient il tourne et retourne sans jamais se fâcher.

On descend, la bouffe se prépare et a quelques dizaines de mètres d’éléphants et de buffles qui s’ébrouent.
Chris surveille la cuisson, Paul surveille les Buffles

Les petits jouent mais maman veille à ce qu'il ne s'approche pas de trop...
 

 
Le soir tombe, les crocos dînent, la nuit est un peu plus agitée et nécessite le démontage de la moustiquaire qui avait des velléités d'indépendance à cause du vent. Et malgré plusieurs bricolages nocturnes, les drisses s'évertuent à claquer.
 

Le lendemain, direction un village de pêcheurs, le vent est super, la vitesse supérieur à 10 nœuds et crack, on casse la barre ou tout du moins la jonction .Le Sandow qui devait empêcher l'autre capot de s'envoler nous permet de faire une réparation de fortune (qui restera en place jusqu’à la fin du voyage!).

Au village Paul négocie le droit de visite (tout se paie dans ce bas monde) bilan: pas d'appareil photos (100 $Z) de toute façon ce n’est pas notre truc.
D'ailleurs vous ne verrez aucune photos des habitants, nous n'en avons pas prise
 
La visite est intéressante et très détaillée sur la vie de tous les jours: pèche, séchage et fumage des poissons rien n'est planté car les éléphants n'ont même pas la politesse d'attendre que ce soit mûr! Les femmes travaillent, les hommes discutent, la vraie vie quoi! (mais il parait que c'est parce que c'est dimanche).
Un House boat Zimbabwéen

On repart après bien des péripéties (le bateau mother avec Lovermore ne revient pas d'un repérage et le porte monnaie est dedans) finalement l'affaire se conclue avec un apport de boites de conserve.

Aigles pécheurs et hippos cohabitent non loin dans la baie, a coté d'une conserverie.


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Pas facile d'attraper un hippo en photo
 


Hop tout le monde repart vers Bunny Hills, le paradis des amateurs de photo animal.


Repas rapide vers 13H, Lovemore et Paul partent à la recherche d'un endroit pour la nuit, Christian et Elisabeth embarquent avec nous.

 

On fait du prés, Christian borde le foc en tirant dessus et crack! Le voila les 4 fers en, l'air avec l'écoute dans les mains: toutes les coutures des sangles du point d'écoute ont lâché, pour une fois que c'est pas nous qui cassons!

Bilan Bunny Hills sous grand voile, ce qui n'est pas bien gênant pour les photos L'effet des U.V est terrible sur le matériel relativement récent.

A noter que les AS n'ont rien fait de particulier, Les Zim sont cools et préfèrent plutôt naviguer que photographier et dès qu’ils sont au mouillage, ils pêchent (n'ont rien attrapé d'ailleurs)


Le bain n'est pas pour aujourd'hui car il fait un peu froid.
 

On rejoint le bateau mother dans une baie.

Pétole toute la journée du lendemain, déjeuner sur une île et l'on rejoint Long Island au milieu du lac qui a la particularité d'être totalement dépourvu d'intérêt (ça fait du bien).

Dodo au bruit des moteurs et à la lumière des bateaux de pèche (ainsi que du clapot).

 


On se lève pour la dernière ligne droite (déjà!) on replis bien, on nettoie (pendant la traversée également) et en route. L'arrivée est prévue en fin de matinée ce qui tombait bien car on venait de s'apercevoir qu'il y avait une erreur dans les dates de réservation (notre avion partait le jour même à 10H) bien sûr impossible de joindre par VHF sails safari pour qu'il essaie de modifier nos réservations Ah angoisse terrible!

Le départ se fait au moteur, la fin à la voile par un bon vent bien agréable après une longue série de pétole.

On heurte quelque chose sous le niveau de l'eau avant d'arriver (sans doute un tronc)

Et on s'échoue pour la dernière fois sur la plage de l’hôtel Cutty sark.

Le reste de la journée consistera à modifier nos réservations (no problem, mais nos compagnons de route Zim nous l'avaient certifié), à pousser la voiture des Zims (parti en croisière avec les feux de voiture allumés), à lézarder et bouffer (de trop d'ailleurs j'aurai l'occasion de le regretter) et de se dire au revoir.

 
Une dernière photo avant les chutes Victoria

On achète une palanquée de tee-shirt "sail safari"


3) Victoria Falls

Le lendemain, c'est le grand départ vers Victoria Falls, nous montons dans la navette et je m'aperçois que la forme n'est pas vraiment au rendez-vous (comme Isa d'ailleurs!) nous arrivons a l'aéroport et après diverses attentes sans grand intérêt nous montons dans un British Aerospace tout a fait convenable.

Les turbulences nous mettent à mal  et l’atterrissage est ressenti un peu comme une bénédiction (comme qui dirait on se relâche)

La joie sera de courte durée car on se rend compte avec horreur que nous ne sommes pas a VF, ça n'était pas un vol directe!

Redécollage 1/2 heure après et re-secouage! Burp ça passe in extremis.

On atterrit  a Victoria Falls et on se fait arnaquer (faut bien au moins une fois!) en prenant un taxi alors qu'il y avait une navette d'Air Zim pour 3 fois moins cher.
Mais bon on est arrivé bien plus vite (c'est pas vraiment une arnaque quoi!)

L’hôtel est hyper luxe, le prix de la chambre exorbitant, les nababs quoi.
 
A l'intérieur comme à

l'extérieur, c'est le luxe
 
Il est 3 heures et Isa mange un morceau et moi je dors!

Nous allons découvrir la ville ensuite, qui est 100% tourisme, on y achète quelques bricoles! Notamment des hippopotames garanties pur fait main tout comme les milliers à côté qui se ressemble comme des frères

 


La gare vaut le coup d'œil car les trains sont d'époque (celle de la vapeur) et ils sont superbes.


 

Un petit saut chez Air Zim pour changer les réservations car on a comme une petite envie de retrouver le vin qui pique et le fromage qui pue (et surtout les marmots!) ça change des odeurs d'éléphant!

La visite d'Harare sera pour une autre fois!

Le soir un petit repas sur la terrasse après avoir suivie une émission a la télé sur les trucages de cinéma (c'est vraiment les vacances quoi)

Après un dodo bien mérité, on se fait une petite ballade en ville et on déjeune toujours sur la terrasse.

Puis c'est l'expédition vers les chutes Victoria. Un petit parcours à pied, le passage obligé par la caisse, et on y passe quelques heures pour les commentaires, voir les photos, aller au Zim sans passer par la case des chutes serait un peu dommage.
 

C'est parti pour les chutes



Simplement nous avons eu le privilège de voir débarquer un car de Japonais qui on fait le parcours au pas de course ! Incroyable.






C'est bruyant, les chutes Victoria.






Attends, je change la péloche (hé oui, ça date)



Petit arrêt également sur le saut a l’élastique du haut du pont du Zambèze.

 
Pont du zambèze
 
Nous ne l'avons pas fait...
 
 
C'est ce jour là que nous avons vraiment connu la profondeur de l'Afrique, la véritable signification du T.A.B, que les autochtones traduisent par « That is Africa Baby! », enfin connu l'angoisse intense de la brousse.
 
Par une décision probablement issue de mon inconscience inconsciente, je me dis "et si on allait voir les Big Tree", curiosité arbesque situé à quelques KM et nous partîmes le cœur léger, notre insouciance ne dura pas longtemps, le soleil se couchait, nous marchions le long de la route déserte, une tribu de babouin nous croisa, nous nous ignorâmes superbement.

Isa m'avoua après qu'elle avait regardé un des Babouins qui lui a montré les crocs en retour
C'est un sacré gros arbre
Le Baobab

Nous arrivâmes (malgré la grogne montant dans les troupes) aux arbres (des baobabs), juste le temps d'une photo et nous repartîmes au pas de course les troupes devant et le capitaine loin derrière.


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C'est a peu près le sourire du babouin à Isa (photo du web)
Nous arrivâmes enfin hors de danger, sain et sauf, en état correct dans notre hôtel a 30 étoiles, quelle aventure!

 
4)  Le retour
 
Le lendemain, remis de nos émotions, nous repartîmes vers l'aéroport (navette Air Zim) et Hop, un saut jusqu'à Hararé, un dernier contact avec l'administration (dame style porte de prison mais en moins sympa) juste histoire de nous extirper quelques dollars qu'on aurait pu sauver de la pompe et retour dans l'avion.
Le côté "on paie pour tout" nous avait marqué à l'époque, mais c'était plutôt raisonnable par rapport à ce qu'on peut parfois voir aujourd'hui, il y a aussi ce petit coté franchouillard!

Un petit film de mister j'sais plus quoi (rigolo) dodo escale en Crète a 3 H du mat (sympa) un Crétois m'a dit: "tous les Crétois sont menteurs", je ne sais plus quoi penser.
Le film, c'était mister Bean il me semble
 
Atterrissage à Frankfurt ou l'on fait des allers et retours comme dab pour trouver le bon comptoir (ne pas confondre Hall d'embarquement et hall d'enregistrement).

Retour en classe affaire, ce qui permet de changer facilement d'avion.

On détonne un peu en first mais bon on mange quand même correctement (encore qu'il n'y ait pas beaucoup de différence entre Air Zim éco et Air France first).

Le reste rappelle le métro boulot dodo, RER, Métro Train et retour à la maison.

Le lendemain nous sautons dans la voiture direction le Gers pour retrouver les marmots enfin!


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1 commentaire:

  1. Sympathique compte-rendu avec beaucoup d'humour !!!
    C'était quand même une petite aventure originale à cette époque.
    Je ne savais pas que ça existait des safaris en voilier ?...
    ALAIN

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