La
seule fois de ma vie où j’ai gagné à un jeu Concours !
En
décembre 1996 comme tous les ans je
déambule dans les allées du salon nautique. Devant le stand Profurl je vois une
pancarte annonçant un grand concours avec pour 1er prix un safari
photo au Zimbabwe.
http://www.profurl.com/ |
Je
prends à tout hasard un bulletin de participation, le rempli avec soin et le
met dans l’urne.
Fin
du chapitre, je continue ma visite et n’y pense plus…
Courant
janvier, ma femme reçoit un appel de la société Profurl qui lui annonce que
nous avons gagné le 1er prix du concours : un sail safari au
Zimbabwe, ma femme répond qu’il n’en est pas question et raccroche !
Elle
me fait part de l’appelle et du coup, je reprends contact avec la société
Profurl et je fais connaissance avec Madame Clauzin, PDG de la société.
L’organisation
ne sera pas simple, voir même très compliquée pour Profurl car l’agence de
voyage qui devait organiser le safari se désiste et Mme Clauzin et nous-mêmes devons nous débrouiller pour y
parvenir…
Qu’importe
Profurl tient ses engagements et tout s’organise (chacun y mettant un peu du
sien)
§§§§§§§§§§§§§§
Le
sail Safari est un safari photo sur des catamarans à voile Tiki James Wharram.
Le
principe est que l’approche silencieuse des animaux par l’eau est très facile
et permet de s’approcher près sans trop les gêner ou les effrayer.
Le
safari a lieu sur le Lac Kariba qui est une retenue artificielle hydroélectrique
sur le fleuve Zambèze.
Il
est entre la Zambie et le Zimbabwe, il fait 220 x 40 Km pour une surface de
5400 Km2, de quoi naviguer...
Le
safari se fait en 97 peu avant la « réforme agraire » qui chasse
les grands fermiers (blancs) du pays.
Sail
safari est alors une petite structure touristique qui gère quelques catamarans
et organise des safaris à voile. Un bateau mère accompagne les bateaux des
touristes. Le skipper (Chris) et sa compagne (Elisabeth) sont Anglais, 2 membres
d’équipage locaux nous accompagnent également (Paul et Lovemore)
Il semble que le concept existe toujours.
Il semble que le concept existe toujours.
J'avais pris quelques notes durant le voyage et je les ai restitué en revenant de ce beau voyage pour les présenter sur le stand Profurl lors du salon 97. les voici (avec des commentaires 18 ans après)
et quelques photos scannées.
Le voyage avait vraiment mal commencé pour moi car le traitement anti Paludéens (Lariam) m'avait rendu malade et j'étais incapable de manger quoi que ce soit...
COMPTE RENDU DE VOYAGE
1) Le voyage
Ca
y est c'est le grand départ vers l'Afrique et la grande aventure!
La
porte de la maison est fermée à 11H30 et les sacs à dos sur le dos
(évidemment!) direction la gare, le train, le RER, et enfin l'aéroport, il est
14H et on peut se restaurer d'un
merveilleux sandwich jambon et d'une tarte au pomme.
Isa
l'apprécie moi je la dégluti ! Direction les toilettes de l'aéroport ou je
contemple le fond des WC d'un air de
dire attend ça vient, et il est venu, le policier pour me déloger: alerte à la
bombe, on évacue, mais moi c'est ce que j'essaie de faire !
Bref,
l'avion est en retard, ils doivent le changer, British Airways nous prie de
bien vouloir l'excuser et nous offre la classe affaire, Isa a bien mangé...
Atterrissage
à Gatwick, on monte dans un shuttle en panne, on attend 10 mn on change de
navette, on attend il part enfin.
On
trouve le comptoir d'air Zimbabwe tout à fait par hasard (écrit en petit sur un
grand panneau derrière un comptoir) et miracle : les billets sont là.
On vérifie les destinations et les N° de vols
ça colle (pas tant que cela eh Banane! mais on verra plus tard).
Prenez
la file d'attente la plus courte (en mètre), se sera la plus longue (en heure)!
la loi se vérifie, supplément de poids pour les personnes devant et on essaie
de trouver quelqu'un qui peut les prendre et qui passe devant et qui palabre et
que le réceptionniste, il monte voir parce que c'est un transit et que ça
discute et que toute le monde attend et qu'il n'y avait qu'eux devant et que le
monsieur il veut pas prendre mon sac et parce qu'il a une armature rigide et
qui faut que j'attend avec mon sac au milieu du hall et que le bagagiste y
vient pas et que c'est l'heure de la pause et que le monsieur y prend quand
même mon sac.. .ouf!
L'examen
anglais est réussi, quelle victoire!
Là on n'a pas fait de photo... |
Boeing
767 Air Zimbabwe nous réserve des surprises agréables (ce n’est pas parce que
c'est gratos!) On mange bien (je parle d'Isa parce que moi c'est toujours niet
!) on dort très mal (dans un siège prévu pour les nains comme tout avion
moderne qui se respecte)
Globalement
c'est pas mal sauf le film qui était vraiment nul.
Atterrissage
à Harare, la douane est passé au trot (ça va?, ben ça va, eh ben au revoir...)
4
heures d'attente dans un terminal "domestic" que nous avons eu du mal
à trouver (pas doué), on change quelques dollars en dollars (US en ZIM) on
s'apercevra plus tard que les $US ne servent à rien au ZIM qui possède une
monnaie "relativement stable". (à l'époque!)
On
constate au passage la performance du service de nettoyage (1 qui fait
doucement, 1 qui regarde et conseille et un qui commande, a mon avis c'est le
chef) blague à part, les locaux administratifs sont très corrects (on
s'attendait à tout autre chose)
On
reprend l'avion (British Aerospace) pour Kariba ou un charmant hôtesse de l'air
(il n'y a pas de faute là!) s'occupe de nous.
Isa
a bien mangé.
On
atterrit a Kariba et récupérons nos sacs, enfin Isa parce que moi, je cours
après l'avion qui repart et fouille dans la soute pour retrouver enfin le
fameux sac (avec un type qui
m'accompagne, regarde l'étiquette et me dit "c'est une mistake" alors
tout va bien!)
On
s'installe dehors et on attend Sails Safari qui doit venir nous chercher, et on
attend....
Un
local nous demande qu'est-ce qu'on attend?
Ben,
Sail Safari!
Attend
je vais les contacter pour voir!
Le
type reviens et nous dit qu'il ne savait pas qu'il devait nous chercher mais
qu'il arrive et il nous demande même pas de Bakchich en fait il était juste
sympa! Mais nous un rien stressé (souvenirs del péru!)
Ce sera d'ailleurs une constante: l'accueil et la sympathie des Zimbabwéens.
On
monte dans un break japonais et on fait la connaissance de Christian, anglais
pur souche qui sera notre guide.
On
a failli écraser un Babouin
2) Safari
On
arrive enfin à l'hôtel que nous comparons très vite à une pompe à fric : on paie tout le temps!
L'hotel est composé de petits bungalows sympas |
Je
suis totalement H.S et téléphone a un toubib local, il ne peut venir que le lendemain
à 8H30 juste avant le départ.
Petit
dodo l'après midi, le soir l'entrecôte reste dans l'assiette et seul un petit
bol de riz franchit le barrage (mais alors Isa bonjour!, un GOINFRE!).
Le message ne laisse pas de doute, c'est l'Afrique |
Le
lendemain matin on attend vainement le toubib (ou il n'avait pas envie de
venir, ou on s'est pas bien compris. Vu mon niveau en Anglais, cochez la case
N°2), je me gave de force et on fait le Briefing avant le départ ce qui est
l'occasion de faire connaissance avec nos compagnons de route: un bateau de sud
Africain SA (Papa juge avec sa femme, sa fille avocat et le beau fils médecin)
un bateau de Zimbabwéen (papa chef d'entreprises, sa femme, son fils et sa
fille) le mother boat avec Christian (le G.O) sa copine Elisabeth, et
l'équipage composé de Paul et Lovemore, 2 locaux pur souche, Bref que du beau
monde!. La petite barrière de la langue a freiné les contacts (nous étions les
seuls non anglophones) mais globalement
le climat était excellent.
Les catas nous attendent sagement alignés |
Après
une rapide explication sur le mode d'emploi des bateaux (très simple au
demeurant) c'est le départ!
Nous
ne sommes que deux et Chris décide de venir avec nous, dans la pub il était dit
short et tee-shirt dont acte!
Les prévisions sont moyennes, nous naviguons sous GV seules |
La flotte se dispersera vite sous le coup de vent |
Seulement
le vent souffle à 5,6 Beaufort et la "mer" est courte et désordonnée.
Les
SA n'arrivent pas à hisser correctement la voile et pour le près ce n’est pas
terrible.
Nous
faisons demi tour et Chris se transborde à la nage sur l'autre bateau, on se retrouve
seul...
Le
vent forci, la mer se creuse, les ennuis commencent...
Lors
d'un virement le vent arrache un capot de cabine, le vent nous portait sur la
cote d'une île plus des problèmes de manœuvrabilité (1 heure de pratique) un
temps de réaction long (dans le même temps, le bout d'enrouleur était sorti du
taquet et le foc s'était entièrement déroulé...) et adieu capot, je t'aimais
bien.
En fait Christian nous avait demandé de rester assis sur les capots mais le foc s'ayant fait la malle j'ai du me lever en catastrophe et le capot s'est arraché immédiatement sous la force du vent!
Pendant
5 heures on se fait tabasser, le vent, les embruns et les vagues qui balaient
le pont nous transforment en serpillières et en glaçons, le cata commence à se
démantibuler (il est assemblé par des sangles
qui se sont détendues pendant la traversée).
Impressionnant mais sans risque (nous le savons maintenant!)
On
arrive enfin dans une baie ou la houle se calme, ou on entame la décongélation
et ou on s'aperçoit qu'Isa est cramée par le soleil au niveau des jambes. L’eus-tu
cru? Départ tout blanc, traversé mode congélation, arrivée polychrome!
La fin de la croisière était en pantalon pour Isa
On
s'échoue sur la rive, on se décrispe, les AS sont complètement distroyes (it
was freesee!) bref un bon repas là dessus les pieds sous la table (midi et soir
c'est mother qui prépare!) miracle, je mange! Le crew mother boat mange avec
nous c'est Les Vacances!!
Tous les soirs, on plante les étraves sur la rives |
On
monte la moustiquaire (avec trou allant de 0.1mm à 1 mètre carré dans le puits
moteur!) un peu symbolique quoi!
Configuration nocturne |
Dodo
dans la cabine bâbord pour la première nuit. L'espace vital nous manque un
peu et le coude à coude est rude.
Les
hippos sont vraiment bruyants, à la lisière des arbres un lion rugit...
Ca
a du coffre ces petites bêtes là.
Avec du recul, on peut l'avouer, on s'est planqué dans la cabine quand le lion a rugit juste à coté du campement!Nos compagnons ont bien rit quand on leur a raconté notre rapatriement dans la coque: de mémoire de Zim, ils n'ont jamais vu un lion monter sur un bateau.
Le
lendemain (jeudi) debout 6H petit déjeuner et vaisselle rapide et en route!
des paysages et une lumière incroyables |
La
sortie de la baie se fait comme l'entrée, en gymkhana entre les arbres
"fossilisés" le lac résultant de la construction d'un barrage, la
végétation a été submergée et de très nombreux arbres dépassent de l'eau (ou a
fleur, c'est plus marrant), le jeu consiste à les éviter.
Sur
le bateau des AF c'est papa qui conduit et il regarde bien les troncs au niveau
de l'eau mais pas les branches en hauteur...
La route était parfois un peu compliquée a trouver... |
Crack
boum, le mât rencontre les branches, tout ça tombe sur le pont et une grosse
branche qui ne casse pas se coince (on se demande comment) entre le mat et l'étai. Bilan 1/2 heures pour se dégager.
La
matinée se déroule ensuite tranquillement et on s'échoue sur la rive a midi
pour le repas (œufs + bacon) pour descendre on met les pieds dans l'eau comme
recommandé dans tout bon (et même mauvais) bouquin traitant des risques en
Afrique (bilharziose, sangsue, filaire et j'en passe).
Monter sur le cata en 2 temps: 1er temps, je mets le pied |
2 ième temps: je pousse, surtout pas les pieds dans l'eau! |
Le
repas fini, on repart et les AF s'échouent sur un Haut fond (quand ce n’est pas
en haut c'est en bas).
là c'est trop près des hauts fonds |
On
tire des bords dans une baie au raz de la berge ce qui nous donne l'occasion
d'observer des buffles, zèbres, éléphants, impalas, Bref le safari photo quoi!
A la barre en mode anti UV |
Termitière |
Le
soir s'approche et on s'enfonce dans une baie en zigzaguant entre les troncs
d'une forêt fantôme.
Beaucoup
de bateau se trouve dans les environs, on s'échoue on s'aventure dans la savane
pas trop loin (cause trouillomètre)!
Les couchers de soleil vont nous enchanter tous les soirs |
Après
le repas avec les G.O. dodo dans le cockpit car c'est quand même beaucoup plus
spacieux.
Au lit! |
Les crocos, les Hippos, les buffles n'ont toujours aucun respect pour notre sommeil.
La
traversée du lendemain matin est un peu terne, le vent brille par son absence
et la risée japonaise se lève afin d'arriver à l'heure sur une île pour le
repas du midi (on ne fait que bouffer dans cette histoire!) Il est à noter
quand même que j'ai gratté le bateau mother (à la voile s’entend parce qu’au
moteur, aucun intérêt !).
A
midi je n’ai pas mis les pieds dans l'eau, je ne sais pas pourquoi, c'est
vraiment bizarre (ziose,) heureusement on s'est rattrapé avec une bonne
assiette de crudités lavés façon lac, il fallait faire passer le pâté de foie
de l'avant veille qui avait du avoir un
peu chaud...
Après
un coup de risée de super (carburant) on a pu constater qu'il n'y avait pas de
croco vers le milieu du lac la méthode est simple: immersion de toute ou partie
du corps avec enduction de savon préalable (c'est ça qui a du les faire fuir)
Le
soir arrive et les coques raclent le fond d'une baie non loin de 4 monocoques
(dériveur intégrale).
Le soir |
C'est |
Magique! |
Un
buffle nous regarde d'une petite île avec un air, on croirait qu'on lui doit
vraiment beaucoup d'argent!
C'est un buffle, là-bas? |
Tu veux ma photo? |
La
nuit est tranquille et comme c'est samedi, on se lève à 6h15
Un
petit coup de bateau avec du vent, ça trace, c'est sympa on s'échoue devant une
pancarte, c'est un musée.
Les trajets se transformaient souvent en régate |
La
mine de nos compagnons de voyage nous incite à croire que la visite et les
explications étaient vraiment très intéressantes, seulement, on a rien compris
alors, on a mis 3$US pour que le musée vive et on est reparti au bateau pour
manger (il est 11 H aucune importance, Isa a toujours faim)
Sur la route du musée |
On trouve des choses bizarres |
Le musée |
On
repart avec un bon vent et là commence le safari: petit vent de grand largue,
on borde pour freiner la vitesse et on glisse a quelques mètres de la berge et
a portée d'appareil (sans télé) d'une incroyable quantité d'animaux: zèbres,
buffles, Impalas, Waterbuck, phacochères, babouins, éléphants, hippos mais
vraiment en quantité industrielle.
Seul
le bruit du moteur des AF vient troubler le silence (il faut toujours qu'ils se
fassent remarquer!) mais ça n'a pas l'air de faire peur aux animaux a priori bien
habitués à la présence de l'homo-sapiens.
Après
une bonne heure de sarafi, on repart au
bon plein pour passer entre les îles plouf! Plus de vent.
C'est cool la voile sans vent |
Un
coup de bourrin pour s'éloigner de la rive et on se fait un coup de douche au
seau (en vérifiant au préalable s'il n'y a pas de croco dans le sot.
Les
AF sont très loin derrière et n'auront pas le temps de se laver.
La
recherche d'un havre d'échouage est un peu laborieuse, après 2 ou 3 plantages au
milieu de l'eau (haut fond) dégagés à coup de gaffe et de moteur rugissant le
bateau maman trouve enfin un endroit convenable.
Le
grand dilemme qui se posait était pourquoi d'habitude, ils descendent pour pousser
quand ils s'échouent et pas là?
Eh
oui je suis sûr que vous avez déjà la réponse: les crocos !
Le
croco est un voisin de palier très sympa, il est très discret, un petit museau
qui émerge de temps en temps pour respirer, c'est tout. De plus il est très
patient il tourne et retourne sans jamais se fâcher.
On
descend, la bouffe se prépare et a quelques dizaines de mètres d’éléphants et de buffles qui s’ébrouent.
Chris surveille la cuisson, Paul surveille les Buffles |
Les
petits jouent mais maman veille à ce qu'il ne s'approche pas de trop...
Le
soir tombe, les crocos dînent, la nuit est un peu plus agitée et nécessite le
démontage de la moustiquaire qui avait des velléités d'indépendance à cause du
vent. Et malgré plusieurs bricolages nocturnes, les drisses s'évertuent à
claquer.
Le
lendemain, direction un village de pêcheurs, le vent est super, la vitesse
supérieur à 10 nœuds et crack, on casse la barre ou tout du moins la jonction
.Le Sandow qui devait empêcher l'autre capot de s'envoler nous permet de faire
une réparation de fortune (qui restera en place jusqu’à la fin du voyage!).
Au
village Paul négocie le droit de visite (tout se paie dans ce bas monde) bilan:
pas d'appareil photos (100 $Z) de toute façon ce n’est pas notre truc.
D'ailleurs vous ne verrez aucune photos des habitants, nous n'en avons pas prise
La
visite est intéressante et très détaillée sur la vie de tous les jours: pèche,
séchage et fumage des poissons rien n'est planté car les éléphants n'ont même
pas la politesse d'attendre que ce soit mûr! Les femmes travaillent, les hommes
discutent, la vraie vie quoi! (mais il parait que c'est parce que c'est
dimanche).
Un House boat Zimbabwéen |
On
repart après bien des péripéties (le bateau mother avec Lovermore ne revient
pas d'un repérage et le porte monnaie est dedans) finalement l'affaire se
conclue avec un apport de boites de conserve.
Aigles
pécheurs et hippos cohabitent non loin dans la baie, a coté d'une conserverie.
Pas facile d'attraper un hippo en photo |
Hop
tout le monde repart vers Bunny Hills, le paradis des amateurs de photo animal.
Repas
rapide vers 13H, Lovemore et Paul partent à la recherche d'un endroit pour la
nuit, Christian et Elisabeth embarquent avec nous.
On
fait du prés, Christian borde le foc en tirant dessus et crack! Le voila les 4
fers en, l'air avec l'écoute dans les mains: toutes les coutures des sangles du
point d'écoute ont lâché, pour une fois que c'est pas nous qui cassons!
Bilan
Bunny Hills sous grand voile, ce qui n'est pas bien gênant pour les photos
L'effet des U.V est terrible sur le matériel relativement récent.
A
noter que les AS n'ont rien fait de particulier, Les Zim sont cools et
préfèrent plutôt naviguer que photographier et dès qu’ils sont au mouillage, ils
pêchent (n'ont rien attrapé d'ailleurs)
Le
bain n'est pas pour aujourd'hui car il fait un peu froid.
On
rejoint le bateau mother dans une baie.
Pétole
toute la journée du lendemain, déjeuner sur une île et l'on rejoint Long Island
au milieu du lac qui a la particularité d'être totalement dépourvu d'intérêt
(ça fait du bien).
Dodo
au bruit des moteurs et à la lumière des bateaux de pèche (ainsi que du
clapot).
On
se lève pour la dernière ligne droite (déjà!) on replis bien, on nettoie
(pendant la traversée également) et en route. L'arrivée est prévue en fin de
matinée ce qui tombait bien car on venait de s'apercevoir qu'il y avait une
erreur dans les dates de réservation (notre avion partait le jour même à 10H)
bien sûr impossible de joindre par VHF sails safari pour qu'il essaie de
modifier nos réservations Ah angoisse terrible!
Le
départ se fait au moteur, la fin à la voile par un bon vent bien agréable après
une longue série de pétole.
On
heurte quelque chose sous le niveau de l'eau avant d'arriver (sans doute un tronc)
Et
on s'échoue pour la dernière fois sur la plage de l’hôtel Cutty sark.
Le
reste de la journée consistera à modifier nos réservations (no problem, mais
nos compagnons de route Zim nous l'avaient certifié), à pousser la voiture des
Zims (parti en croisière avec les feux de voiture allumés), à lézarder et
bouffer (de trop d'ailleurs j'aurai l'occasion de le regretter) et de se dire
au revoir.
On
achète une palanquée de tee-shirt "sail safari"
3) Victoria
Falls
Le
lendemain, c'est le grand départ vers Victoria Falls, nous montons dans la
navette et je m'aperçois que la forme n'est pas vraiment au rendez-vous (comme Isa
d'ailleurs!) nous arrivons a l'aéroport et après diverses attentes sans grand
intérêt nous montons dans un British Aerospace tout a fait convenable.
Les
turbulences nous mettent à mal et
l’atterrissage est ressenti un peu comme une bénédiction (comme qui dirait on
se relâche)
La
joie sera de courte durée car on se rend compte avec horreur que nous ne sommes
pas a VF, ça n'était pas un vol directe!
Redécollage
1/2 heure après et re-secouage! Burp ça passe in extremis.
On
atterrit a Victoria Falls et on se fait arnaquer
(faut bien au moins une fois!) en prenant un taxi alors qu'il y avait une
navette d'Air Zim pour 3 fois moins cher.
Mais
bon on est arrivé bien plus vite (c'est pas vraiment une arnaque quoi!)
L’hôtel
est hyper luxe, le prix de la chambre exorbitant, les nababs quoi.
A l'intérieur comme à |
l'extérieur, c'est le luxe |
Il
est 3 heures et Isa mange un morceau et moi je dors!
Nous
allons découvrir la ville ensuite, qui est 100% tourisme, on y achète quelques
bricoles! Notamment des hippopotames garanties pur fait main tout comme les
milliers à côté qui se ressemble comme des frères
Un
petit saut chez Air Zim pour changer les réservations car on a comme une petite
envie de retrouver le vin qui pique et le fromage qui pue (et surtout les marmots!) ça change des odeurs
d'éléphant!
La
visite d'Harare sera pour une autre fois!
Le
soir un petit repas sur la terrasse après avoir suivie une émission a la télé
sur les trucages de cinéma (c'est vraiment les vacances quoi)
Après
un dodo bien mérité, on se fait une petite ballade en ville et on déjeune
toujours sur la terrasse.
Puis
c'est l'expédition vers les chutes Victoria. Un petit parcours à pied, le
passage obligé par la caisse, et on y passe quelques heures pour les
commentaires, voir les photos, aller au Zim sans passer par la case des chutes
serait un peu dommage.
C'est parti pour les chutes |
Simplement
nous avons eu le privilège de voir débarquer un car de Japonais qui on fait le
parcours au pas de course ! Incroyable.
C'est bruyant, les chutes Victoria. |
Attends, je change la péloche (hé oui, ça date) |
Petit
arrêt également sur le saut a l’élastique du haut du pont du Zambèze.
Pont du zambèze |
Nous ne l'avons pas fait... |
C'est
ce jour là que nous avons vraiment connu la profondeur de l'Afrique, la
véritable signification du T.A.B, que les autochtones traduisent par
« That is Africa Baby! », enfin connu l'angoisse intense de la
brousse.
Par
une décision probablement issue de mon inconscience inconsciente, je me dis
"et si on allait voir les Big Tree", curiosité arbesque situé à
quelques KM et nous partîmes le cœur léger, notre insouciance ne dura pas
longtemps, le soleil se couchait, nous marchions le long de la route déserte,
une tribu de babouin nous croisa, nous nous ignorâmes superbement.
Isa m'avoua après qu'elle avait regardé un des Babouins qui lui a montré les crocs en retour
Isa m'avoua après qu'elle avait regardé un des Babouins qui lui a montré les crocs en retour
C'est un sacré gros arbre |
Le Baobab |
Nous
arrivâmes (malgré la grogne montant dans les troupes) aux arbres (des baobabs),
juste le temps d'une photo et nous repartîmes au pas de course les troupes
devant et le capitaine loin derrière.
C'est a peu près le sourire du babouin à Isa (photo du web) |
Nous
arrivâmes enfin hors de danger, sain et sauf, en état correct dans notre hôtel
a 30 étoiles, quelle aventure!
4) Le retour
Le
lendemain, remis de nos émotions, nous repartîmes vers l'aéroport (navette Air
Zim) et Hop, un saut jusqu'à Hararé, un dernier contact avec l'administration
(dame style porte de prison mais en moins sympa) juste histoire de nous
extirper quelques dollars qu'on aurait pu sauver de la pompe et retour dans
l'avion.
Le côté "on paie pour tout" nous avait marqué à l'époque, mais c'était plutôt raisonnable par rapport à ce qu'on peut parfois voir aujourd'hui, il y a aussi ce petit coté franchouillard!
Un
petit film de mister j'sais plus quoi (rigolo) dodo escale en Crète a 3 H du
mat (sympa) un Crétois m'a dit: "tous les Crétois sont menteurs", je
ne sais plus quoi penser.
Le film, c'était mister Bean il me semble
Atterrissage
à Frankfurt ou l'on fait des allers et retours comme dab pour trouver le bon
comptoir (ne pas confondre Hall d'embarquement et hall d'enregistrement).
Retour
en classe affaire, ce qui permet de changer facilement d'avion.
On
détonne un peu en first mais bon on mange quand même correctement (encore qu'il
n'y ait pas beaucoup de différence entre Air Zim éco et Air France first).
Le
reste rappelle le métro boulot dodo, RER, Métro Train et retour à la maison.
Le
lendemain nous sautons dans la voiture direction le Gers pour retrouver les
marmots enfin!
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Sympathique compte-rendu avec beaucoup d'humour !!!
RépondreSupprimerC'était quand même une petite aventure originale à cette époque.
Je ne savais pas que ça existait des safaris en voilier ?...
ALAIN